Les clés d'Isis

Les 8 blessures de l'enfance

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Nous pouvons remercier le travail de recherche de Sigmund Freud, de Wilhelm Reich, de John C. Pierrakos et de Alexander Lowen et bien d'autres pour l'élaboration d'une cartographie des nos maux. 
  Toutes nos relations affectives se construisent à partir de notre première relation d’amour avec les figures parentales. Ce premier lien affectif devient le modèle qui influencera de manière significative la façon d’être en relation à soi-même et aux autres. Nos émotions, nos blessures d’enfance et nos réactions nous condamnent à revivre des relations insatisfaisantes et des comportements destructeurs. Certaines de nos blessures sont vécues dans la vie utérine et d’autres nous sont transmises comme des héritages par nos parents au travers de nos gênes et notre éducation. Nous portons tous en nous des blessures d'enfance qui influencent insidieusement notre vie, nous poursuivent à l’âge adulte en nous empêchant de nous aimer pleinement et d'exprimer tout notre potentiel.   Nous sommes conditionnés comme des machines à se conformer à un mécanisme de souffrance, de douleurs, de maux et nous continuons notre lutte avec nous-mèmes.    
Si vous êtes arrivé sur cette page, c'est que vous souffrez certainement de blessures de l'enfance, hors une aide et un travail sur soi sont indispensables pour identifier les blessures de votre enfance et en guérir.        

1 - Les blessures du rejet
Le rejet est sans aucun doute la blessure la plus précoce et la plus destructrice. En effet il s’agit d’une mère ou d’une famille qui refuse la grossesse et la venue d’un nouvel être dans le foyer, soit par rejet ou par déni, cela concerne aussi les personnes nées sous X, nées d’un inceste ou d’un viol. Durant les 9 mois de la gestation, l’enfant à venir va recevoir les émotions de rejet de sa mère en ligne directe et ressentir d’être mal venu au plus profond  de lui. Une autre forme de rejet est liée à des caractéristiques physiques, culturelles, ethniques, linguistiques, religieuses ou intellectuelle, on retrouve notamment les personnes à haut potentiel "les zèbres". Les personnes souffrant des blessures de rejet ne croient pas à leur droit légitime d'exister et se demandent ce qu'elles font sur cette planète, elles se considèrent nulles et sans valeur.  
- Vous vous demandez ce que vous faites sur cette planète.                             
- Vous faites tout pour être irréprochable. 
- Vous vous sentez couper du monde.
- Vous avez le sentiment que vous n'avez droit à rien.     
Aller plus loin pour la guérison….     

2 - L'abandonnite
A l’origine de l’abandonnite, il y a une expérience d’abandon vécue, dont la personne n’a plus forcément conscience, c’est le cas le plus fréquent. L’abandon est l’une des causes les plus courantes de mal-être. C'est un enfant qui est séparé de sa maman à la naissance ou en bas âge. Abandon et possession sont des attitudes primitives qui induisent la terreur dans l’inconscient. Le sentiment d'abandon est la plupart du temps proportionnel au désinvestissement parental, l'enfant peut être effectivement abandonné, alors que rien n’est visible de l'extérieur. Le sentiment d'être véritablement envahi par des parents possessifs peut être tout aussi dévastateur pour la personnalité. Un enfant dominé par un parent étouffant parviendra difficilement à se dégager de cette étreinte et reproduira ce type lien adulte. Face à toutes ses propres émotions ingérables pour lui et mal acceptées de la part de l’extérieur, le nouveau-né va élaborer un système de protection intérieur, mécanisme de défense. Ce mental va « faire taire » les émotions ressenties et créer des barrages qui laisseront des traces dans la vie de l’enfant devenu adulte. Cela au pour conséquence un manque d’autonomie, le besoin des autres pour entreprendre, un repli sur soi ou au contraire la peur de la solitude, à avoir des comportements qui sont contraires à ses propres valeurs  
- Vous vous accrochez aux autres de peur qu’ils vous quittent
- Le quotidien vous dépasse et vous écrase.
- Vous êtes obsédé(e) à l’idée d’une rupture.
- Vous avez besoin des autres pour vivre.  
Aller plus loin pour la guérison….   

3 -  Les blessures de carences affectives
Lorsqu’on souffre de carences affectives, on a le don de se lancer dans des relations de couple souffrantes et ainsi de développer une dépression amoureuse avec un sentiment de manque et de vide ainsi que des frustrations affectives et des attentes inassouvies. On attend de la part de l’autre qu’il nous donne ce que l’on n’a pas reçu durant notre enfance. C’est à dire l’affection, la reconnaissance, l’attention, etc… Toutes ses situations répétitives développent des mécanismes de défense compensatoire. Cette carence affective, c'est un besoin fondamental qui n'a pas été comblé. Avant de naître, un enfant a vécu dans le ventre de sa mère pendant 9 mois. Il y a été enveloppé, bercé et porté le plus naturellement. L'enfant, comme l'adulte plus tard, garde donc le besoin d'être enveloppé, d'être câliné. Et le besoin de contact, de tendresse est aussi important que le besoin de chaleur ou de nourriture. Une personne en carence affective a l’impression d’être destinée, à ne jamais trouver d’épanouissement, à ne jamais parvenir à être entendue ou comprise. Elle ressent une sensation de vide, de solitude et d’absence avec la certitude douloureuse et angoissante d’être condamné à la solitude.   
- Vous êtes prêt à tout pour recevoir de l'amour.
- Plus votre partenaire est indisponible, plus cela vous obsède.
- Vous ressentez un manque inexplicable.
- Vous êtes toujours en attente de l’autre, d’un signe, d’un sourire.    
Aller plus loin pour la guérison….      

4 - L'auto sabotage    
L’auto sabotage se rencontre généralement chez des personnes à qui rien ne réussit. Il y a toujours quelque chose qui fait échouer leurs entreprises… Même si tout est réuni pour que ça marche ! C’est comme si ces personnes se programmaient pour être malheureuses, pour atteindre rarement leurs objectifs. Il y a auto-sabotage lorsque le sujet affirme vouloir atteindre un objectif, alors que ses actions, sa motivation majeure et surtout ses résultat sont contraires au but qu’il s’est fixé. Vu de l’extérieur, il semble se battre pour réussir, mais inévitablement, de façon plus ou moins subtile, il sabote tous les efforts qu’il fait.  Il peut aussi être limitée à un seul domaine de la vie, un domaine où la personne échouera sans raison apparente, alors même que tout concourt à sa réussite. L’auto-sabotage est la cause bien souvent d’attitudes d’auto destruction et d’addictions. Il est indispensable d’inclure dans les causes de l'auto sabotage, les expériences émotionnelles vécues lors de la conception, de la vie utérine, le lien avec les parents, ainsi que de l’héritage familial et les croyances.   - Vous ne vous autorisez pas à vivre votre vie, vous vous sentez bloqué(e).   - Vous vous sentez incompris(e).  - Vous ne vous sentez pas branché sur la même longueur d'onde que tout le monde. - Vous pressentez que vous provoquez vos échecs.    

Aller plus loin pour la guérison….   

5 - Les blessures d'abus et de trahison 
L‘abus engendre un ensemble complexe d’émotions : la douleur, la peur, la rage, la peine. Ces émotions sont extrêmement puissantes. Toute relation est douloureuse, elle est le règne du danger et de l’imprévisible. On s'attend à ce que les autres nous fassent souffrir, nous maltraitent, nous humilient, nous mentent, trichent et profitent de nous. En général, la souffrance infligée est perçue comme intentionnelle ou résultant de négligence, elle est extrême et injustifiable. La méfiance et les abus engendrent l’hyper-vigilance et un taux de stress élevé. Cette attitude vise la société en général ou certains types de personnes. 
Toutes formes d’abus est une violation des frontières de l’individu. On ne respecte pas les limites physiques, sexuelles ou psychologiques de la personne. Dans presque toutes les formes d’abus, la victime (l’enfant) a le sentiment de n’être pas protégée, avec un profond sentiment d’insécurité, d’impuissance et d’imperfection. 
Lorsqu'ils sont activés, les mécanismes de défense provoquent des émotions intenses qui mènent fréquemment, directement ou indirectement, à divers problèmes psychologiques souvent associés aux troubles de la personnalité, tels la dépression, l'anxiété, la panique, la solitude, les relations destructrices, l'abus d'alcool, de drogues, de nourriture et des désordres psychosomatiques.   -  Enfant, on vous forçait à obéir sous la menace des pires punitions. -  Vous ne pardonnez pas d’avoir été blessé(e), insulté(e) et dédaigné(e).        -  Vous doutez facilement de la parole des autres. - Ce n’est jamais qu’une question de temps avant que les gens que vous aimez vous trahissent .      

Aller plus loin pour la guérison….     


6 -  Les blessures d'humiliation 
L'humiliation est une blessure de l'amour-propre. Elle nous est infligée par un autre ou par nous-mêmes. Elle est habituellement accompagnée par un sentiment de honte. Non sans raison on sait ho trop combien la culpabilité, les humiliations et les châtiments corporels sont des poisons distillés par les parents dès l’enfance, qui peuvent ravager toute une vie. On se juge intrinsèquement imparfait, mauvais, coupable, inférieur ou incapable pour l’éternité. Le révéler entraînerait la perte de l'affection des autres. Ceci peut inclure l'hypersensibilité aux critiques. Il peut exister une gêne, avec des comparaisons avec les autres et un manque de confiance en soi. On peut ressentir la honte des imperfections perçues ou se sentir humilié, abaissé, mortifié, vexé. Par conséquent, la personne souffrant d’humiliation croit que si elle s’occupe des autres et qu’elle devient dévouée, elle sera considérée. Elle prend beaucoup sur ses épaules. Elle se croit indigne de recevoir des compliments ou des faveurs. Elle est même prête à supporter le blâme pour quelque chose qui ne lui appartient pas. Elle attire des situations et des personnes qui réveilleront son sentiment de honte et de culpabilité.  Elle est spécialiste pour se dévaloriser elle-même. Les blessures d’humiliation trouvent leurs racines dans l’éducation, la religion et les conditionnements sociétaux. Les personnes victimes de rejet, d’abandon, d’abus en tout genre et de trahison ressentent vivement de la honte et de la culpabilité qui mettent à mal l'amour propre, l’estime et la confiance en soi.    - Vous êtes très susceptible, les remarques vous blessent profondément. - Vous vous comparez souvent défavorablement aux autres. - Vous avez peur de découvrir qui vous êtes.. - Vous vous occupez plus des autres que de vos propres besoins.  

Aller plus loin pour la guérison….     


7 - Les blessures d'injustice    
La justice se définit comme l'appréciation, la reconnaissance et le respect des droits et du mérite de chacun : droiture, équité, impartialité, intégrité. 
Une personne qui souffre d'injustice est une personne qui ne se sent pas apprécier à sa juste valeur, qui ne se sent pas respecter ou qui ne croit pas recevoir ce qu'elle mérite ou au contraire qu'elle reçoit plus que ce qu'elle croit mériter. Celui qui souffre d’injustice alimente sa blessure en étant beaucoup trop exigeant envers lui-même. Il ne respecte pas ses limites et se fait vivre beaucoup de stress. Il est injuste avec lui-même car il se critique et a de la difficulté à voir ses qualités et ce qu’il fait de bien. Il entretient une colère qui sourde et un sentiment d’impuissance à changer les situations.   - Vous êtes souvent déçu et insatisfait. - Vous êtes souvent en colère et agressif. - Lorsque vous vivez une injustice, vous ne pensez plus qu'à ça et vous ruminez.  - Vous avez le sentiment de ne pas recevoir ce que vous méritez.  

Aller plus loin pour une guérison….     

 

8 - Les parents toxiques    

Les parents toxiques sont des parents qui créent de façon inconsciente une relation de dépendance avec leur enfant vis à vis d’eux, l’enchaînant psychologiquement. Le petit enfant vient au monde avec des besoins et des sentiments. Il y a le besoin de survie (manger, boire, être soigné et protégé) et les besoins d’ordre psychologiques (être aimé, respecté écouté et guide). Les parents toxiques ne sont pas en mesure de respecter les besoins de leurs enfant, ni ce qu’il est. De gré ou de force, ils façonnent l’enfant à l’image idéale qu’ils ont de lui. L’enfant n’a pas le droit d’exister tel qu’il est. Ses besoins et ses sentiments propres sont systématiquement brimés car considérés comme dangereux ou inadaptés. Comme l’enfant a besoin d’amour pour survivre, il va progressivement réprimer ses besoins, les considérer comme dangereux, malsains et va tenter de s’adapter aux désirs de ses parents. Nié dans son essence même, l’enfant entre dans une dépendance vis à vis de ses parents et devenu adulte continuera à vivre dans cette même dépendance.
Les parents toxiques n’amènent pas leur enfant à grandir dans la confiance, dans l’autonomie, ni à la maturité. La toxicité de parents « ordinaires » qui sont dominateurs, critiques, méprisants et/ou manipulateurs, et font ainsi preuve d’une toxicité insidieuse qui leur semble naturelle, persuadés qu’ils sont de la légitimité de leur comportement envers leurs enfants. Sous les apparences de l’éducation, les propos tenus aux enfants sont trop souvent des violences ordinaires qui conduisent à l’opposé de l’intention supposée de l’éducateur.   Le déni de réalité est la conséquence d’un refus inconscient lié aux multiples frustrations, auxquelles l’enfant doit faire face afin de se civiliser. Depuis sa naissance, puis tout au long de son développement, afin d’arriver à devenir sujet de son existence et non un objet qui subit, chaque étape de la croissance humaine est une séparation à accomplir, en même temps qu’une souffrance à surmonter, puis à intégrer. Et il est difficile d’accepter que le mode éducatif de nos parents ait pu nuire à notre épanouissement, créer des schémas de comportements dévastateurs répétitifs ainsi qu’une prison psychique. - Vous vous sentez coupable si vous n'êtes pas à la hauteur de leur attente.  - Vous éprouviez de la peur (voir de la terreur) face à vos parents.  - Vous aviez peur de manifester votre colère par crainte des représailles.          - Vous êtes impliqué dans des relations destructrices et abusives.      

Aller plus loin pour la guérison….   

Malheureusement, ces blessures génèrent un manque d'amour propre, d'estime de soi et de confiance en soi et en la vie.

 

S'aimer pour être aimer  
Vivre sans amour de soi est une épreuve de chaque instant, qui tue la vie à petit feu et ce manque d'amour de soi encourage l'entourage soit à fuir soit à être maltraitant. Plus je m'aime avec douceur et bienveillance, plus les autres m'aimeront aussi de cette manière et plus la vie sera épanouissante et merveilleuse. Hors l'éducation, la famille, la religion, la vie sociale et certains événements sapent cette bienveillance à notre égard. Pour vivre en harmonie, on doit commencer par soi et s'aimer cela s'apprend. – J'ai tendance à me maltraiter et me punir souvent. – J'accepte l'inacceptable. – J'ignore ou je renonce souvent à mes besoins pour celui des autres. – Je ne cesse de me critiquer et de me dévaloriser.  

Aller plus loin pour une guérison...    

Estime de soi
L'estime de soi est l'auto évaluation de ces valeurs, cela comprend ses qualités et ses valeurs. L'estime de soi est la reconnaissance de soi et une acceptation de ses talents et de ses faiblesses. C'est le sentiment plus ou moins favorable que chacun éprouve à l’égard de ce qu'il est ou de ce qu'il pense être. L'estime de soi, c'est la confiance en notre estime de soi, c'est la confiance en notre propre valeur et le respect de soi. - Je suis moins doués que les autres. - J'ai peu de raison d'être fier(e) de moi. - Je me sens souvent incapable et démuni(e). - Je suis très sensible aux remarques et aux critiques.   Aller plus loin pour une guérison...    

 

Vaincre ses peurs
  La confiance en soi est l’un des principaux piliers de la réussite, du bonheur et de l’atteinte de nos objectifs. Une grande confiance en soi sera donc utile dans à peu près tous les aspects de votre vie. En d’autres termes, avoir confiance en soi signifie croire en ses compétences et ses capacités, tout en étant conscient de ses limites et les acceptant. Ainsi, les personnes qui ont confiance en elles ont une idée assez précise de ce qu’elles souhaitent obtenir dans leur vie et savent dans quelles mesures elles peuvent y parvenir. Elles ont conscience de leurs points forts et savent se mobiliser pour améliorer les points faibles qui les freinent dans leur progression. Par ailleurs, on ne peut donner de définition de la confiance en soi sans évoquer l’influence des autres dans notre vie. Les personnes peu sûres d’elles sont généralement soucieuses de ce que les gens vont penser d’eux ou de leurs actes. Elles ont également tendance à éviter de prendre des risques parce qu’elles ont peur d’échouer et de souffrir. - Un simple imprévu peut tout gâcher. - J’ai beaucoup de difficulté à me détendre. - Je n’aime pas prendre de risques. - Je suis souvent dans le doute et l’incertitude.  

Aller plus loin pour une guérison...

 

Je vous souhaite le meilleur

Nicole pierret

 



07/04/2024
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